L’Art – Bac de Philosophie

L'Art - Bac de Philosophie

Dans cette vidéo, nous aborderons plusieurs sujets relatifs à l’Art pour préparer l’épreuve du Bac de Philosophie et ainsi réussir ton commentaire ou ta dissertation.

Tout d’abord, après avoir défini ce qu’est l’art, nous étudierons l’une de ses problématiques ainsi que l’enjeu de notre réflexion, à savoir ce qu’il apporte à la société. Nous verrons également pour quelles raisons l’art peut être considéré comme le royaume du non-sens, mais qu’en réalité, il est essentiel à la société. Enfin, nous aborderons la façon dont l’art permet de révéler l’invisible.

 
I – L’Art est le royaume du non sens

II – L’Art est essentiel à la société

III – L’Art révélateur de l’invisible 

Le terme art vient du latin “ars”, “artis” qui signifie habileté, métier, savoir-faire et du grec “tekhnê” qui signifie technique.

C’est pourquoi, il a longtemps désigné un ensemble de techniques qui s’apparente à l’origine à un savoir-faire.

De l’étymologie, il faut donc retenir que l’art implique de maîtriser une technique essentielle à l’exécution d’un projet. Mais cette explication ne suffit pas car dans ce cas, nombre de domaines pourraient être considérés comme de l’art. La cuisine, la mécanique, la philo par exemple seraient de l’art… 

C’est pourquoi à partir du XVIIIè siècle, il devient synonyme de Beaux-arts. A l’époque, les Beaux-Arts comprennent principalement les arts plastiques (architecture, sculpture, peinture) et les arts musicaux (musique, danse, poésie). Et chacun d’eux a pour fonction de viser le Beau.

Visant le Beau et uniquement le Beau, l’art est donc également désintéressé, à savoir, sans utilité ou fonction. Il est aussi à l’époque affaire d’imitation.

Il s’agit en effet pour l’artiste de saisir la beauté de la réalité, du monde et des personnes dans son œuvre.

Toutefois, cela peut être sujet à débat.

Mais là encore, cette définition a ses limites si l’on observe la création moderne et contemporaine.

L’urinoir de Duchamps que l’on appelle aussi “Ready made” (déjà prêt) a montré que l’art n’était pas uniquement question de savoir-faire. Duchamps est simplement allé chez un marchand d’urinoir et en a choisi un parmi d’autres. C’est le fait d’exposer cet urinoir et surtout de le détourner de sa fonction première qui transforme cet objet en art.

Quant à l’œuvre de Piero Manzoni “Merde d’Artiste” composée de 90 boîtes de conserve contenant des excréments de l’artiste n’est pas non plus qu’affaire de Beau.

Il est indéniable que les excréments restent des excréments. Par ailleurs, ce personnage situé en bas à droite dans “Les Demoiselles d’Avignon”, qui marque le début du cubisme, présente un visage dont les traits se prolongent dans le dos, ce qui n’est pas commun. 

Ainsi à partir du XXème siècle, l’art serait peut-être plus affaire d’idée comme en atteste l’apparition du cubisme, de l’art conceptuel, engagé

Dès lors se posent des questions :

  • Quelle est donc la fonction de l’art, ce domaine qui n’a cessé de se contredire et  remettre en question sa propre définition ? Et par conséquent quelle est son utilité ? Faut-il vraiment le considérer comme non-essentiel ?

Et de là découle une problématique possible :

  • Comment le propos de l’art, pourrait-il être réduit à sa diversité apparente et contradictoire, alors qu’il flamboie dans nos sociétés depuis la préhistoire ?

L’enjeu de cette réflexion n’est pas sans intérêt car elle permettrait de montrer la nécessité de l’art dans la société. Et ce serait l’occasion de faire taire ceux qui le jugent non-essentiel.

Mais pour cela voyons tout d’abord en quoi l’art est le royaume du non sens…

I – L’ART EST LE ROYAUME DU NON SENS. 

1) L’art est inutile, sans intérêt et injustifiable

L’art est l’apanage du non sens tout d’abord parce qu’il est inutile. Le mot « utile » vient du latin « utor », et signifie « faire usage de ». Il a également donné le mot « outil ». Ce qui est utile, c’est donc ce dont on peut faire usage, comme un outil. Contrairement aux objets utilitaires, conçus pour prolonger la main de l’Homme, il ne sert à rien.

Mais en plus de ne servir à rien il est aussi sans intérêt, à savoir désintéressé. En effet, pour Kant, lorsque j’observe une œuvre d’art, ce n’est pas dans le but de me procurer cette œuvre d’art, mais simplement pour le plaisir de la contempler.

Par ailleurs, pour beaucoup, il n’est pas possible de justifier les raisons pour lesquelles je trouve un objet beau. En effet, pour Kant, « le beau est ce qui plaît (…) sans concept » à savoir sans qu’il me soit possible d’avoir une représentation claire de ce qu’est le beau. De la même façon, la création artistique, contrairement à la technique qui suppose l’application de règles, dépasse l’entendement, c’est-à-dire  la faculté de connaître et de comprendre de l’artiste. Alain soutient même dans Système des Beaux-arts, que contrairement à l’artisan, l’artiste n’a aucune idée de ce qu’il est en train de créer.

En plus d’être inutile, dépourvu d’intérêt et injustifiable, il n’est aussi pour certains qu’une imitation imparfaite du monde…

2) L’art est une imitation mensongère dangereuse pour la Cité

Platon n’hésite pas à le juger sévèrement. Il n’est selon lui qu’une pâle copie de la réalité, le monde sensible, à savoir le monde dans lequel on vit, qui est lui-même, pour ce philosophe, une piètre copie de la réalité supérieure qui se trouve dans le monde des Idées…

Pire, il est mensonger en trompant l’œil. A ce sujet, on peut citer l’anecdote des peintres Zeuxis et Parrhasios. Lors d’un combat d’artistes, Zeuxis avait peint des raisins avec tant de vérité, que des oiseaux vinrent les becqueter. Fier de sa réussite, il demanda qu’on tirât le rideau masquant le tableau de Parrhasios. Mais voilà, ce fut l’arroseur arrosé puisqu’il ne s’aperçut pas que le rideau était peint sur le tableau. Zeuxis fut obligé de reconnaître que Parrhasios était plus fort que lui, étant donné qu’il n’avait trompé que des oiseaux, et que Parrhasios avait trompé l’Homme qu’il était.

Induisant les Hommes en erreur, Platon proposera même de bannir les artistes de sa Cité idéale dans son ouvrage “La République”.

3) La mort de l’art

Quant à Hegel, il projette quant à lui la fin de l’art. Pour lui : 

« L’art ne fournit plus cette satisfaction que des besoins spirituels que des temps et des peuples anciens ont cherché en lui et trouvé seulement en lui…. L’art est pour nous, suivant le côté de sa plus haute destination, quelque chose du passé. De ce fait, il a perdu pour nous aussi sa vérité et sa vitalité authentique ». 

Appartenant au passé et ne satisfaisant plus nos besoins spirituels, l’art selon Hegel se doit d’être dépassé…

Cependant, dévaloriser l’art peut paraître déplacé, car vivre dans une société sans art ne semble pas souhaitable. De plus, existe-t-il des critères objectifs permettant de définir le beau et les œuvres d’art ou bien est-ce une question d’aléatoire ? Enfin, si l’on débarrasse une société de l’art, ne risque-t-on pas de sombrer dans un monde totalitaire similaire à celui décrit dans “1984” de George Orwell ? Il convient donc d’examiner pourquoi l’art est indispensable à la société.

II – L’ART EST ESSENTIEL À LA SOCIÉTÉ

1) Les règles et l’universalité du Beau et les critères de l’œuvre d’art

Même si il est difficile de le définir, il faut toutefois reconnaître que le beau, au moins jusqu’à la naissance de l’art moderne, répond à des règles de proportions. Cependant, cela se complique par la suite.

La perspective, théorisée par Léonard de Vinci par exemple, permet de représenter les trois dimensions d’un objet en faisant concourir les lignes vers un point de fuite et ce en respectant les proportions des motifs présents dans la scène représentée. 

Le nombre d’or, également appelé nombre divin puisque souvent présent dans le paysage naturel, est aussi un gage de beauté dans la mesure ou, comme la perspective, il permet une certaine harmonie… 

Mais par delà la diversité des œuvres d’art, certains critères permettent aussi d’établir qu’une œuvre est une œuvre…

C’est le cas lorsqu’une création est reconnue en tant qu’art par les experts, présentée dans un lieu artistique signée par un artiste et reconnue comme de l’art par le public…

Voilà donc quelques appuis qui nous permettent de reconnaître une œuvre d’art : 

Si le Beau est désintéressé, sans concept et source de satisfaction nécessaire pour Kant il est aussi Universel. Il s’oppose au goût qui est subjectif et dépend du point de vue de chacun, en valant en tout lieu et en tout temps. 

Plus clairement, si je peux difficilement contester que la Joconde est belle – ce qui est un jugement universel -, je peux affirmer qu’elle ne me plaît pas – ce qui relève de mon goût et il est subjectif – 

Ralliant les hommes d’un point de vue temporel et géographique, l’art est aussi vecteur de cohésion et d’identification sociale.

2) L’Art, vecteur de cohésion et d’identification sociale

Ayant eu durant un certain temps une fonction religieuse , comme le montrent les tragédies et les cathédrales, l’art a longtemps rassemblé la population autour de croyances communes. Et c’est toujours le cas dans la mesure où il réunit les gens autour d’un travail auquel on croit et qui nous procure un certain plaisir.

Mais le goût artistique qui diverge selon les personnes est aussi le fruit d’un apprentissage qui traduit selon Bourdieu une appartenance sociale et l’éducation que l’on a reçue… 

En théâtre, il y a ceux qui aiment le travail de Gwénael Morin et ceux qui aiment les pièces de boulevard. 

Cette catégorisation peut parfois engendrer en effet des complexes d’infériorité, voire de l’humiliation et donc de la souffrance. 

Pourtant l’art est aussi un réel moyen efficace pour apaiser nos souffrances.

3) L’art comme moyen d’apaiser les souffrances de l’existence

Cela est d’ailleurs très bien illustré dans “Toute la philo en BD”,  où l’on y voit une mère proposer à son fils, en colère, d’écouter une symphonie de Mozart.

C’est aussi l’avis de Schopenhauer qui voit en l’art un moyen de soulager la douleur que crée en nous notre vouloir-vivre, à savoir la force désirante insatiable qui anime nos existences…

Mais si l’art permet de supporter les douleurs de l’existence, il est aussi indispensable à la société en tant qu’espace de réflexion.

4) L’art, un espace de réflexion sur la société et l’Homme

Au sein de l’art, l’artiste questionne librement les dysfonctionnements de la société. Banksy dénonce par exemple les ravages de la guerre en Syrie au 21ème siècle ou encore le pouvoir de l’argent dans son œuvre “La fille au ballon”, qu’il a fait s’autodétruire lors d’une vente aux enchères.

Mais les artistes mettent également en lumière les incohérences des hommes. Tim Noble et Sue Webster dans l’œuvre ”White trash” montrent 6 mois de détritus ménagers accumulés, servant de nourriture à deux mouettes, au côté de deux artistes qui préfèrent boire et fumer.

On peut souligner que c’est aussi ce que faisaient Molière et La Bruyère au XVIIème siècle… 

Pour échapper à la censure, les artistes recourent à divers stratagèmes. Si La Fontaine critiquait le Roi en insérant des animaux dans ses Fables, l’artiste Emir Shiro n’hésite pas à pixéliser sa Joconde tout en l’affublant de deux tétons réalistes et échappe ainsi à la censure des réseaux sociaux, qui interdisent la nudité.

L’art devient de cette façon une image trompeuse qui véhicule un discours vrai, ce qui rejoint la pensée de Proust qui affirmait que « l’art est un mensonge qui dit toujours la vérité ».

Mais en dénonçant les travers humains, on pourrait penser que l’art est un moyen efficace pour assainir nos sociétés. En pointant les dysfonctionnements sociaux, le film “Jusqu’à la garde” de Xavier Legrand dénonce par exemple les violences intrafamiliales, et on peut penser que l’art contribue à l’éveil des consciences et notamment aux avancements de la justice, qui sur ce type de questions est somme toute quelque peu vieillissante… 

Ce n’est pas un hasard si dans les dictatures les artistes opposants aux régimes sont emprisonnés…. Volkov, qui a déposé un étron géant sur une place de Saint-Pétersbourg, qui abrite les tombeaux des victimes de la révolution de 1917, a été emprisonné en 2022 et risque 5 ans d’emprisonnement.

5) L’art est aussi un moyen d’accroître nos vies, à savoir de les rendre plus passionnantes.

Pour Nietzsche, qui préconisait de « faire de sa vie une œuvre d’art », l’art est vecteur de joie et de perfection. Seul l’art peut donner du sens à une existence qui n’en a pas…

Pour Nietzsche, le Beau n’existe pas en tant que tel, il est seulement créé par le surhomme. Seul le surhomme est un esprit libre créateur de valeur et il y a urgence à abolir les frontières entre l’Homme et l’artiste.

L’abolition des frontières entre l’art et la vie, c’est aussi d’une certaine façon ce que revendique l’Art total. 

Issu du romantisme allemand et défini par Wagner, le concept d’art total est repris par l’Art nouveau dont l’un des principes est d’insérer l’art dans le quotidien…  Architecture, mobiliers, rampes d’escalier, lampes deviennent avec l’art nouveau de véritables œuvres d’art qui enjolivent notre quotidien…

Mais en plus de constituer un domaine essentiel au bon fonctionnement de la société, l’art semble détenir des pouvoirs qui s’apparentent à la magie.

Plus exactement,  il aurait le pouvoir de rendre visible ce qui est invisible.

III – L’ART RÉVÉLATEUR DE L’INVISIBLE

1) Art expression du divin

Longtemps interdépendante de la religion, la peinture occidentale fut un temps un moyen de transmettre les idées du christianisme aux analphabètes. Au Moyen-âge, les peintres représentent essentiellement des scènes bibliques, porteuses de la parole divine. 

Hegel, dont la pensée apparaît plus tardivement au XIXe siècle, voit même en l’art l’expression de Dieu dans notre monde… Et si il prédit la fin de l’art, ce n’est pas en tant que tel, mais au profit d’une approche plus réfléchie, c’est-à-dire celle de la naissance de la philosophie de l’art, laquelle associe une dimension intellectuelle – celle de la pensée – à la dimension matérielle de l’art- celle qui a recours à la matière.

Mais en plus de nous donner accès à une dimension métaphysique ou située au-delà de notre monde, l’art est aussi un moyen privilégié de découvrir ce qui échappe à notre conscience.

2) Révélateur de vérité

Nietzsche considérait que seul l’art avait la possibilité de révéler la vérité cachée par les censures de la conscience.  

Pour Nietzsche, il est le seul domaine qui révèle la dimension tragique de la vie, tandis que la tendance permanente de l’Homme à conceptualiser est inévitablement édulcorante et lénifiante.Tout sauf un divertissement, l’art est pour Nietzsche l’occasion de révéler la vie dans son ampleur, c’est à dire à la fois dans sa dimension cruelle et sublime.

Dans le même esprit, Bergson compare l’artiste à un révélateur de papier photographique, lequel pour le penseur et pour paraphraser une phrase de Klee, ne rend pas le visible, mais rend visible la réalité profonde du monde.

C’est aussi ce souci de révéler la vérité que partagent les artistes contemporains qui ambitionnent de nous faire voyager à l’échelle microscopique afin de découvrir une réalité que l’on ne perçoit pas.

3) Voyage à l’échelle infinitésimale

Au XXème siècle, l’art collabore parfois avec la science et met en lumière un monde invisible souterrain en nous faisant voyager à l’échelle nano, à savoir celui des atomes ou de l’ADN.

Sauf qu’en plus d’ouvrir une fenêtre sur le monde de l’infiniment petit, les Nano artistes, qui ont accès à un monde qui nous échappent, peuvent aussi s’interroger sur les conséquences de l’utilisation de nanoparticules – ces particules microscopiques parfois créées par la science et la technique.

Si elles s’avèrent ultra performantes – on peut par exemple construire des ponts rétractables et réparables de façon autonome – ou encore soigner certaines maladies comme le cancer – elles peuvent aussi comporter des risques.

Et c’est aussi la fonction de l’art de mettre en garde sur les dérives futures et éventuelles des pratiques de la société. C’est pourquoi, l’art est aussi un visionnaire.

Pouvant expérimenter librement et sans censure des choses inacceptables dans la société, concentré 24 heures sur 24 sur leurs observations, l’artiste, au même titre que le philosophe, serait pour Nietzsche le seul à pouvoir appréhender et anticiper le futur.

Les nano-artistes imaginent par exemple le monde de demain dans lequel le biocarburant aurait remplacé le pétrole, ou bien les maladies auraient disparu.

C’est ce que fait Michael Burton dans “The Race” en imaginant notamment des espaces cliniques remplis de bactéries où l’homme pourrait fabriquer des anticorps afin d’être immunisé contre les maladies.

Espace de liberté, l’art est aussi l’occasion d’expérimenter de nouvelles formes d’existences. C’est le cas du Bio-art qui met en pratique des perspectives bousculant nos éthiques de façon plus ou moins joyeuses. Laura Cinti a créé un cactus dans lequel elle a injecté de l’ADN humain, si bien que son cactus a remplacé ses épines par des poils pubiens. 

Quant à Edouardo Kac, il a créé un lapin vivant dans lequel il a inséré un gêne fluorescent.

Pour finir, apparu dès la Préhistoire si l’on en croit les dessins de la Grotte de Lascaux, et perdurant bien plus longtemps que l’être humain, l’art semble être pour l’Homme une porte d’accès à l’éternité…

4)  Porte d’accès à l’éternité

Condamné à la finitude, il est naturel que l’Homme questionne les moyens d’accéder à l’éternité au sein de ses œuvres, en insérant notamment l’ADN d’un parent mort dans un arbre afin qu’il continue à vivre comme c’est le cas dans l’œuvre “Bioprésence”.

Mais pour Hannah Arendt, c’est la nature même des œuvres qui est de tendre vers l’éternité contrairement aux objets utilitaires dont la durée est limitée.

Conclusion

Royaume de l’inutile, de l’hétéroclite, questionnant et rompant inlassablement les règles qui l’animent, l’art ne semble à première vue qu’avoir pour fonction de nous procurer du plaisir et d’insérer un peu de beauté dans nos vies. Même si cela est déjà conséquent, il est aussi un gage du fonctionnement de la société dans la mesure où il met en lumière sa réalité profonde et qu’il est un espace de réflexion et d’interrogation de solutions humanistes et constructives pour l’avenir..

Alors l’art essentiel ou inessentiel à la société ? 

S’il peut apparaître comme un luxe artificiel non à même de satisfaire nos besoin premiers et vitaux, il semble pourtant essentiel à notre humanité, laquelle est aussi tout aussi artificielle, puisqu’elle est un joyeux dépassement de notre nature première.

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